Dans une nouvelle recherche financée par la Wellcome Trust et publiée dans la revue Applied Cognitive Psychology, il apparaît que beaucoup de gens sont tout à fait ouverts à l'idée de manipuler délibérément des souvenirs si cela peut profiter, par exemple, à des victimes de stress post-traumatique.
On peut donc raisonnablement penser que l’implantation de faux souvenirs à des fins thérapeutiques va se développer. Une question éthique se pose alors : peut-on changer un souvenir même si celui-ci est très désagréable ?
Même si la manipulation des mémoires par bricolage des cellules du cerveau devient une routine dans les laboratoires de neurosciences, nous sommes encore très loin d’Inception, le film de Christopher Nolan.
Car il faudrait que quelqu’un arrive à pénétrer dans notre esprit pour pouvoir y scénariser de faux souvenirs (quoique, en fait, c’est presque possible, mais je vous en parlerai dans un autre article). Mais ces recherches sont tout de même troublantes et posent plusieurs questions morales.
Si une telle intervention est scientifiquement plausible, il serait naïf de croire que personne ne l'essayera jamais à des fins autres que thérapeutiques.
Source : https://usbeketrica.com/article/pourra-t-on-bientot-injecter-de-faux-souvenirs-comme-dans-inception